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Choc thermique : les bienfaits de la cryothérapie corps entier
La cryothérapie entraîne plusieurs réactions physiologiques dont une des plus importante et bénéfique est le choc thermique. C’est ce phénomène qui est recherché.
La cryothérapie corps entier est un soin sur lequel circule beaucoup de contre-vérités. En l’absence d’études validées scientifiquement en quantité suffisantes, il est bien difficile d’évaluer ses bienfaits et les réactions physiologiques qu’elle engendre. C’est pourquoi, beaucoup de centres de cryothérapie évoquent des effets encore non prouvés tels que la perte de poids ou encore des avantages thérapeutiques. Bien souvent, on oublie un effet physiologique pourtant bien connu et dont les bienfaits sont nombreux : le choc thermique. En effet, tout l’intérêt de ce soin réside dans sa capacité à provoquer un choc thermique contrôlé chez la personne à l’intérieur de la cabine.
Qu’est-ce qu’un choc thermique ?
Bien souvent, on entend parler de choc thermique en été, lorsque les professionnels de santé recommandent aux vacanciers d’éviter de plonger dans une eau froide quand la température du corps est élevée. Ils préconisent plutôt une immersion lente en passant de l’eau derrière la nuque et en entrant par palier dans l’eau. Ces précautions sont importantes pour éviter le choc thermique non contrôlé.
Notre métabolisme est conçu pour conserver une température corporelle à 37°. On parle alors de thermorégulation. Ce travail est confié à l’hypothalamus (partie de notre cerveau) qui est chargée de veiller à ce que notre température corporelle soit conservée à tout moment.
Les professionnels de santé parlent donc de choc thermique lorsque la température cutanée oscille entre 18° et 12°C. Lorsqu’un choc thermique se produit, le corps réagit de différentes façons. La peau se refroidit provoquant une compression des vaisseaux sanguins, les spécialistes évoquent un phénomène de vasoconstriction. Ce qui signifie que le diamètre des vaisseaux se rétrécit et le sang reflue vers les organes vitaux pour les protéger du froid.
Le choc thermique est-il dangereux ?
Lorsqu’il n’est pas contrôlé, le choc thermique peut s’avérer très dangereux pour la santé. Dans les cas les plus sérieux, le cerveau se retrouve privé d’oxygène et la personne fait un malaise. En revanche, dans le cas d’un choc thermique contrôlé, les effets secondaires sont mesurés et donc plus prévisibles. Dès lors qu’un professionnel est auprès d’un patient pour veiller à ce que tout se passe bien.
Le choc thermique contrôlé est précisément l’objectif d’une séance de cryothérapie corps entier. Cette réaction physiologique s’accompagne de divers bienfaits.
Le choc thermique et la circulation sanguine
Lors d’une séance de cryothérapie, la température descend subitement. Lorsque le corps est soumis à des températures extrêmes, il se produit instantanément un phénomène de vasoconstriction, les vaisseaux sanguins rétrécissent et la circulation sanguine s’accélère. Un deuxième phénomène intervient quasiment simultanément, il s’agit de la vasodilatation. Autrement dit d’un élargissement des vaisseaux sanguins. La succession rapide de ces deux phénomènes entraîne une augmentation de l’afflux sanguin.
Le choc thermique et son action sur le cerveau
Dans le cadre d’un choc thermique contrôlé, le froid va entraîner la libération de neurotransmetteurs dont de l’endorphine. Une hormone responsable du sentiment de bien-être. C’est pourquoi, les personnes qui suivent une séance de cryothérapie corps entier se sentent généralement mieux après 3 minutes exposé au froid et ce dès la première séance.
Le cerveau reçoit une cascade de réactions physiologiques telle que la sécretion de neurotransmetteurs à chaque instant. C'est ainsi qu'il est informé d'une douleur dans n'importe quelle partie du corps. Le choc thermique induit par la cryothérapie corps entier permet de brouiller les messages de douleur, le cerveau ne peut alors plus capter ces informations. C’est pourquoi les personnes qui suivent des séances de cryothérapie peuvent constater une diminution voir une disparition de leurs douleurs. Cela s'explique scientifiquement par une production de cytokine qui stoppe le processus inflammatoire.
28 - 03 - 2019
21 - 06 - 2024
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